14 juillet : Cérémonie de la Fête Nationale

A Stiring-Wendel, près d’une centaine de personnes ont répondu à l’invitation de M. le maire Yves Ludwig et du conseil municipal à venir célébrer la Fête Nationale du 14 juillet devant la mairie.

Sur les coups de 10h00, place De Wendel, en présence de M. le député Christophe Arend, de Mme. la vice-présidente du Conseil départemental Elisabeth Haag, de M. le conseiller départemental Constant Kieffer, de M. le conseiller régional Kévin Pfeffer et des élus du conseil municipal de Stiring-Wendel, les sapeurs-pompiers ont procédé au lever des couleurs, avant que l’harmonie municipale n’interprète la Marseillaise.

Lors de la revue des troupes, M. le maire accompagné de M. le député et de Mme. la vice-présidente du conseil départemental ont longuement salué le corps des sapeurs-pompiers et jeunes sapeurs-pompiers de Stiring-Wendel, les porte-drapeaux et les représentants des associations patriotiques, sportives et culturelles présentes pour la cérémonie.

Le maire a ensuite prononcé un discours en commençant par remercier chaleureusement l’ensemble des personnes présentes.

 

Extrait du discours prononcé par M. le maire Yves Ludwig à l’occasion de la célébration de la Fête Nationale, le 14 juillet 2021 :

« Une nouvelle fois, les conséquences de la crise sanitaire qui touche notre pays depuis plus d’un an ne nous ont pas permis d’organiser les moments de festivités habituels (…). »

« Le 14 juillet est synonyme de liesse, de manifestations populaires, de feux d’artifices (…) mais chaque année, célébrer le 14 juillet, au-delà de notre indispensable devoir de mémoire, c’est aussi et peut-être avant tout mettre à l’honneur notre République unie et indivisible et sa devise fondant la Nation : Liberté, Égalité et Fraternité ! (…) »

« La liberté d’abord : elle est contrainte pour l’instant. Nous en sommes encore les témoins ce matin (…) Si elle est un prérequis à toute forme d’émancipation sociale d’un peuple, la liberté ne peut se concevoir dans l’individualisme (…). L’égalité pose l’exigence de l’équilibre entre les individus (…) c’est le fondement du droit sur la protection des plus faibles (…). En ces temps troublés, c’est pourtant des formes d’inégalités, que nous ne percevions pas avec une telle acuité qui se sont révélées à nos yeux. Enfin la fraternité (…). Si la liberté et l’égalité sont des notions de droit quantifiables, la fraternité ne se décrète ni ne se mesure. Ce n’est pas une valeur mais un sentiment. On ne peut pas négocier plus ou moins de fraternité, on l’éprouve ou pas. C’est la vitalité de ce sentiment dans une société qui fait que l’on peut se sentir un destin commun. La fraternité demeure le plus universel des trois mots. »

« Puisse ce 14 juillet si particulier être le moment privilégié, pour nous tous, de manifester notre appartenance à la même communauté de destin, à la même nation : la France. De montrer notre attachement à la République démocratique, libre, égalitaire et fraternelle. Vive le 14 juillet ! Et vive la France »